Vincent Bonnifet est un auteur compositeur guitariste chanteur de Toulouse. Dès l’âge de 13 ans, il étudie la guitare, à 16 ans il joue dans un groupe de rock « Aspirine ». vers 18 ans, il commence à écouter du flamenco (Paco de Lucia) et du jazz manouche (Django Reinhardt) et du jazz rock (Franck Zappa) ; il aime déjà improviser quand il prend sa guitare.
En 1991, il part vivre à l’Île de la Réunion et commence à composer ses propres morceaux et chansons. Il se produit entre 1996 – 97 sur différentes scènes (Hôtel Creolia, Théâtre « Le Café Moda ») puis il forme un trio en 1998. Vincent étudie avec passion les différents styles de flamenco (buleria, solea, tarantas,…) et rencontre d’autres guitaristes perfectionnées dans ce style.
En septembre 1998, il peaufine « le style manouche » qu’il affectionne. Il suit une formation pendant 2 ans et décroche le BEATEP de musique l’année suivante.
De retour à Paris en 2000, il enregistre l’album « Chapes aux temps » en autoproduction, d’influences diverses , il compose en français, espagnol et créole, des textes et des musiques sensibles et intimistes. Un répertoire de musiques du monde où l’inspiration nait de la beauté des cirques et des paysages, ce jardin d’Eden lui fait presque croire qu’il échappe au temps d’où cette ballade créole qui donne le nom de l’album. Dans « Laisses la pluie tomber« , c’est le « zoreille » qui cherche l’identité créole (« Ti frère où ki lé ton racine abritée en haut des cimes ») au travers du Maloyé (mélange Maloya et Reggae).
Dans la ballade » A la recherche de tes marques « , on ressent encore l’attachement à cette île (« fallait y revenir sur ce petit bout de terre fragile vers ce gros caillou magique »). Ces voyages en Andalousie se retrouvent notamment dans « Recuerdo de Cordoba« , « Fadolea« . Et pour sa fille il compose « Valse à Lou » (instrumental).
En 2001, il s’installe à Toulouse et donne des cours de guitare, tout comme à la Réunion, et se produit dans différents lieux. 4 ans plus tard, un second album enregistré au Studio de la Manne à Balma, « Interférences » voit le jour, on y retrouve encore des ballades jazzy (« Débris« , « L’invitation au voyage« ), du flamenco (« La cueva del Sol « , « Rumbarera« ). La Réunion est toujours présente avec « Tour de l’Île » et « Blues Toulouse » ; on retrouve également un hymne à la vie et à la paix de vivre ensemble dans « Les colombes ». Par la magie des rencontres, le groupe Vincent Bonnifet Quartet se créé et se produit sur différentes scènes locales. Certains titres passent sur les ondes durant plusieurs années.
Après 5 ans de recherches et de travail, le troisième album « Loin du chaos« , enregistré au studio 52 à Toulouse sort de l’ombre. Cette fois-ci, cette chanson titre de l’album nous guide vers l’Antarctique où ces icebergs le passionnent et lui donnent la force d’avancer et de rêver. Une ode à la pureté de la nature loin de ce chaos humain. Cet album tire sa puissance dans ses mélodies avec « Aurelia Aurelia » et « Para mi madre » où Vincent Bonnifet cherche à éterniser sa soeur et sa mère, toutes les deux disparues après un cancer. On retrouve plus d’engagement dans un « Vent de révolte » avec la généreuse participation de Salvador Paterna qui offre de belles envolées au laud arabe et à la guitare flamenca. Vincent dédie « Echappée belle » à son fils Tom et à tous les migrants qui traversent la Méditerrannée dans d’horribles conditions.
L’Andalousie est encore présente avec « Orgiva« , petit havre de paix et « Neiges du Veleta« . L’orchestration y est plus riche et plus présente avec les cuivres et le violon.
Depuis février 2016, Vincent Bonnifet et Greg Lamazères mettent en place un répertoire issu des 3 albums de Vincent et des compositions de Greg. De ce duo guitare chant harmonica se dégage une certaine originalité et une richesse mélodique que vous pourrez découvrir dans les prochains mois.
Vincent Bonnifet vous invite à découvrir ses compositions lors des prochaines dates ou en vous procurant l’album « Loin du chaos« .